LOCATION DU SYSTÈME POUR TOUTE LA FAMILLE

Entraîner le cerveau de chacun des membres de sa famille

J’ai rencontré, Nicolas, le papa de 2 très jeunes, vifs et charmants trublions alors qu’il cherchait un moyen d’aider, tout particulièrement, son fils ainé qui faisait face à d’importantes difficultés comportementales, scolaires et relationnelles.  Nicolas avait entendu parler du principe du neurofeedback par un membre de sa famille. Curieux, il se dit “pourquoi pas” en prenant RV pour son fils ainé.

Après la 3 éme séance, impressionné des bienfaits des sessions sur la gestion des émotions de Jules et sur la régularité de son écriture, Nicolas décida de louer un système de Neurofeedback Dynamique pendant 2 mois afin et d’en faire profiter toute la famille.

En effet, cette charmante famille parisienne se préparait à traverser un changement de vie important en quittant Paris pour s’installer en province.

Voici le témoignage de Nicolas à l’issue de cette expérience d’entrainement intensif:

“Notre fils de 7 ans ayant de grandes difficultés à interagir avec les enfants de son âge, à intégrer les règles sociales de l’école ainsi que les consignes de sa maîtresse, nous avons consulté psychologue et pédopsychiatre, réalisé de nombreux tests dont wisc, tda/h, autisme…

Rien ne nous permit d’identifier une cause à ses troubles qui nuisaient quotidiennement à son épanouissement et encore moins de solutions.

Nous avons alors décidé de tester le neurofeedback dynamique sans plus de conviction, persuadés que nous nous retrouverions face aux mêmes conclusions que celles de ces spécialistes de l’esprit.

1ere session, en janvier, rien… Enfin, un enfant un peu apaisé, mais rien de flagrant…

Une seconde puis une troisième, et là, chose étonnante, après une énième remarque sur son soin dans ses exercices, plutôt que de sur-réagir, il se met à s’appliquer et son écriture se transforme, comme s’il acceptait d’écrire pour être lu.

Les sessions se poursuivent, ses progrès également, les tensions avec son petit frère s’apaisent, il commence à verbaliser plutôt que d’entrer directement en conflit.

Parisiens, nous avions pris la décision de partir vivre en province.

Épatés par l’évolution de notre loulou, nous nous sommes mis à la recherche de praticiens à proximité de notre nouvelle ville… Rien…

La location du matériel devenait donc une évidence.

Équipés, et convaincus des bienfaits induits par cette pratique, toute la famille s’est “branchée”.

Les sessions, à l’origine hebdomadaires, sont passées à 3 voir 4 par semaine pour chacun de nos deux enfants et de 2 pour les parents.

La transformation a alors été impressionnante.

Notre aîné passant du cancre associable à un garçon épanoui. Lui qui avait une grande difficulté à créer du lien avec ses camarades s’est retrouvé avec une bande de copains en quelques semaines.

Les relations familiales se sont apaisées, parents et enfants arrivant enfin à communiquer.

Bien-sûr, les conflits entre deux frères ayant 16 mois d’écart sont toujours présents, et heureusement, mais ils sont sans commune mesure avec ce qu’ils étaient avant…

Le maître de son petit frère, lors du bilan de fin d’année, s’étonnait de l’évolution constatée sur 4 mois, reconnaissant une prise de maturité et une plus grande implication dans son travail, sans savoir qu’il entraînait son cerveau devant des films d’animation.

Le constat chez les parents ?

Calmes et apaisés… Conséquences de l’entraînement ? De l’épanouissement des enfants ? Peut-être un peu des deux.

Les effets les plus notables, une réduction flagrante de la procrastination, une plus grande tolérance et une meilleure écoute.

Fiers de ces résultats, les enfants partant en vacances, nous avons rendu le matériel.

Après quelques mois, certains troubles réapparaissent mais sans commune mesure avec ceux pour lesquels nous avons effectué cette démarche.

La confiance en soi de notre aîné reprend, petit à petit, il joue au foot dans un club tous les mercredis, chose impensable il y tout juste un an.

Néanmoins, nous sentons que des piqûres de rappel sont nécessaires.

En résumé, 4 ans de stress, de doute, de souffrance, puis, après 6 mois d’exercice, la vie recommence.

Certes, tous les troubles ne sont pas réglés, mais quels progrès accomplis !”

 

LES BIENFAITS DU NEUROFEEDBACK DYNAMIQUE

QUAND LES PENSEES S’ECLAIRCISSENT

Les bénéfices du neurofeedback dynamique peuvent être d’ordre psychologique, cognitif ou physiologique, voire même les 3 à la fois comme en témoigne Patricia* dans l’enregistrement ci-joint.

Patricia souffre de sévères crises d’épilepsie incurable. Son entrainement cérébral de neurofeedback dynamique a considérablement amélioré la qualité de sa vie.  Le système, en alertant Patricia de son propre fonctionnement cérébral, l’invite à revenir au moment présent et à fonctionner de manière plus stable et confortable.  L’entrainement lui a notamment permis de retrouver toute l’acuité mentale dont elle était capable avant d’être si affectée par la maladie.  Elle remarque aussi qu’elle se relève des crises d’épilepsie beaucoup plus rapidement et que l’entrainement a contrecarré les effets secondaires de son traitement médicamenteux sur sa peau et ses cheveux..
Bonne écoute,
  • le prénom a été changé par souci de confidentialité

THE BODY KEEPS THE SCORE, DYNAMICAL NEUROFEEDBACK AND PTSD

The Body Keeps The Score

Thanks to several clients, I had the chance to read the translated version of the much-acclaimed book, The Body Keeps The Score by doctor Bessel van der Kolk.  The translation was a great success in France as well and last September, Doctor Bessel was in Paris to deliver a lecture at a hospital renowned for its psychiatric department.

Doctor van der Kolk is an American psychiatrist with Dutch origins.  He is a specialist in post-traumatic stress disorders (PTSD) and the founder of the Trauma Center in Boston, MA.

With four decades of clinical practice, his reflections and the advances in neurosciences, the author brings to light the impacts of trauma (conflict, educative violence, rape, terrorism attack, natural disaster…) on the body, the mind and the brain. He also strongly asserts that, as of today, psychiatrists are still not taking enough into account the debilitating effect of trauma on people who are seeking  help.  Whether treatment by medication or talking, the doctor suggests paying more attention to the body.

Throughout his career, the author has always been very open-minded and has trained himself in all kinds of therapy or wellness methods, ranging from EMDR, yoga, neurofeedback and drama class.  As a result, his work has tremendously contributed to healing some of his patients from their trauma, helped them to move forward and above all restored their faith in life. All his testimonies carry a beautiful message of hope that has drawn a few persons to come through my office’s door.

During his studies, Doctor van der Kolk worked as a research assistant in a sleep laboratory. His job was to record and analyze EEGs from participants taking part in a study on sleep processes.

Later, early in his career, hoping to make better diagnoses, he would send many of his patients to get EEGs.  The way in which they were analyzed brought so little useful information that he gave up on requesting it systematically. At that time, the pharmaceutical paradigm was so prevalent that there was very little interest in the electrophysiology of the brain.

Then, in 2000, a study on the differences in information processing between traumatized subjects and a group of “normal” Australians revived his interest.  The results of the study reminded him of what Pierre Janet[1]had said back in 1889: “Traumatic stress is an illness of not being able to be fully alive in the present”.

Then, in 2007, the author met Sebern Fisher at a conference.  Sebern Fisher[2]was a former clinical director of a residential treatment center for severely disturbed adolescents and had been an accomplished neurofeedback trainer for years. After showing him the positive effect of this method on a particularly difficult child, he was totally flabbergasted: “I had never come across a treatment that could produce such a dramatic change in mental functioning in so brief period of time”.

Intrigued, he visited Sebern Fisher at her office in Massachusetts to learn more about neurofeedback and to be trained. Sebern Fisher had also arranged a meeting with three of her clients whose stories of overcoming trauma were just un-heard of.  Convinced of the huge potential of the method to treat trauma, he introduced it to the Trauma center in Boston.

Dynamical neurofeedback™

When my clients, expressing difficulties related to a post-traumatic stress disorder, came to see me after reading the book or hearing Doctor van der Kolk’s lecture, I was very clear. The neurofeedback method they were about to discover was radically different from the one they had read (or heard) about.

The dynamical neurofeedback™ has been designed to take into account the dynamic nature of our central nervous system by the algorithms chosen to process its electrical signals. It has also been designed to make it very easy to use, as well as very accessible to all and truly safe.

During a session, you are comfortably seated in front of a screen at a trainer’s office or at home. By placing 2 captors on the scalp and 3 on the ears, the system records and analyses the signals coming from the electric activity of the brain while listening to music or watching a film. Simultaneously, the software will detect all the changes in this activity and will inform you of these changes by pausing (in millisecond) the sound to which you are listening. Actually, these very brief interruptions are feedbacks that are provided to you on your own brain functioning.  Alerted to what it just did, the brain is encouraged to better regulate itself and to redirect itself toward a more relaxed, comfortable and efficient functioning.

Well informed and their first session completed, my clients decided to pursue their dynamical neurofeedback™ training. After a few session, one of them, an EMDR therapist decided to purchase a system to be included in her practice.

Post-traumatic stress disorder (PTSD)

Astrid[3], the first client who told me about the book, was concerned with an easily identified post-traumatic stress disorder (PTSD). After she had suffered a severe emotional shock 3 years prior, her sleep patterns were very disturbed. She was extremely tired and frustrated when we first met. After about 10 sessions, her sleep was completely ‘normal’ again, even in a stressful setting.  When she happens to open an eye from time to time, her brain does a quick assessment, realize there is no place for recurring thoughts and she falls back asleep.

From the beginning, she could feel her sleep getting less disturbed and of better quality.  Less tired and irritated, while encouraged by these positive feelings, she rediscovered her taste for music and finds herself listening to music again.

I can attest that she felt very relieved to be freed from her insomnias as she was 3 months pregnant. Nevertheless, not taking things for granted and motivated to have a pleasant pregnancy, she decided to keep training once a month.

For Clara, the second client to have told me about the book, there was no doubt. According to her, it was the dynamical neurofeedback™ training that made her second pregnancy possible.

Clara wanted to train her brain in to get help with sudden bursts of uncontrollable rage which would thankfully disappear as suddenly as they would appear. This excessive anger would particularly be triggered by misunderstood conversations with her husband. Even though these crises didn’t occur very often, as a mother of a year and half old daughter and a loving spouse, she wanted to get rid of this behavior in which she didn’t recognize herself at all. She did suspect that it arose  from a post trauma linked to her mother’s behavior when she was a child.  Not knowing what to do with this information and willing to move forward, she decided to attend 10 sessions.  Very disciplined, she came once a week. She very content to feeling more appeased and more in-control of her emotions.

During the 7thsession, last December, she informed me she felt a bit tired. No wonder! She couldn’t resist announcing to me her second pregnancy, way before the three fateful months. This is how I learned that she and her husband had used in vitro fertilization to conceive their first child. Since the month of June, her husband suggested that the time had come to take RV with the doctors for a second pregnancy. At the beginning of November, a few weeks after the start of her training, she triumphantly announced that the baby was on his way naturally!

Very recently, it is research on internet that had led a young veteran to see me. Since he has been injured in war, he is suffering from a post-traumatic stress disorder including fatigue, poor sleep, mood swings, anxiety and an excessive consummation of alcohol.  This young officer was able to have a dozen sessions 2 year prior and had really appreciated the relaxing effect of the training.  Assigned elsewhere, he could not continue his training.

Realizing that his previous training was not sufficient to have a lasting effect and willing to take his life back in hand, he decided to train with me. When he came for the second session, he told me that he had felt a lot of relief.  The knot in his stomach that he felt the week before was gone for a least 5 days. In addition, these 5 days had gone quite well. He felt more pro-active at work and had much less cravings for alcohol over the week-end (his wife didn’t have to hide the bottles as she used to do it).  As this effect of better-being had faded, he was very eager to have his session.

As Doctor van der Kolk eloquently expressed it in his book, neurofeedback is an incredibly innovating and remarkable method that considerably contribute to feel fully alive and present at each moment.

 

[1]Pierre Janet is a major French psychologist of the end of the XIX th century.

[2]Serbern Fisher has tremendously contributed to make the neurofeedback better known thanks to her book Neurofeedback in the treatment of developmental trauma, Norton, 2014.

[3]Names have been changed

LE CORPS N’OUBLIE RIEN, NEUROFEEDBACK DYNAMIQUE et le SSPT

Le Corps n’oublie rien

Grâce à plusieurs clientes, j’ai eu la chance de lire la traduction le corps n’oublie rien du fameux livre The body keeps the score du docteur Bessel van der Kolk.  La version originale, parue en 2014, a eu un retentissement considérable aux États Unis puisqu’elle est devenue un best-seller.  La traduction française, parue l’année 2018, n’est pas en reste et le docteur Bessel van der Kolk était à Paris en septembre dernier pour une conférence à l’hôpital Saint Anne.

Le docteur Bessel van der Kolk est un psychiatre américain d’origine néerlandaise, spécialiste du syndrôme de stress post-traumatique (SSPT), professeur de psychiatrie à l’université de Boston et fondateur du Trauma Center de Boston.

Fort de sa pratique clinique de plus de 30 ans, de ses réflexions et des avancées en neurosciences, l’auteur nous éclaire sur l’impact des traumatismes (guerre, violences éducatives, viol, attentat, accident, catastrophe naturelle… ) sur le corps, l’esprit et le cerveau.  Il met également l’accent sur le fait que la psychiatrie actuelle ne tient pas suffisamment compte des traces laissées par les traumatismes subis par les personnes qui consultent.  Plutôt que des médicaments ou la parole, le docteur Bessel van der Kolk suggère de porter l’attention sur le corps.

Tout au long de sa carrière, il a innové et s’est approprié toutes sorte de thérapie ou de techniques (l’EMDR, le yoga, le neurofeedback, le théâtre…) qui ont permis à un grand nombre de ses patients de surmonter leurs traumatismes, d’avancer dans leur vie et surtout de retrouver goût à la vie. Ce livre est un formidable message d’espoir qui a d’ailleurs incité quelques personnes à pousser la porte de mon bureau.

Pendant ses études de médecin le docteur Bessel avait été amené à enregistrer et analyser les électroencéphalogrammes de participants pour une étude sur le sommeil.

Au début de sa carrière (dans les années 80), dans l’espoir que l’analyse de l’EEG puisse aider à poser un meilleur diagnostic, il envoyait presque systématiquement ses patients faire cet examen. Néanmoins, les résultats des EGG ne lui apprenant finalement pas grand-chose sur ses patients, il y renonça, sauf à quelques exceptions.

C’est en l’an 2000, qu’une étude, sur la différence de traitement de l’information entre les traumatisés et les personnes ‘normales’, a, à nouveau, attiré son attention sur l’intérêt de l’analyse de l’activité électrique du cerveau.  Les résultats de cette étude lui ont fait penser à ce qu’avait écrit Janet[1]en 1889 : « le stress traumatique est une maladie qui consiste à ne pas pouvoir être pleinement vivant dans le présent ».

Puis, en 2007, l’auteur a fait la connaissance de Sebern Fisher[2]ancienne directrice d’une clinique pour adolescents gravement perturbés et praticienne de neurofeedback.  Après lui avoir montré les effets positives du neurofeedback sur de jeunes clients en très grande difficultés, le docteur Van der Kolk a été époustouflé « Je n’avais jamais vu de traitement qui puisse apporter un changement aussi rapide dans le fonctionnement psychique ». Intrigué, il se rendit au cabinet de Serbern Fisher dans le Massachusetts pour en savoir plus et en faire l’expérience lui-même.  Sebern Fisher s’était également arrangée pour lui présenter trois de ses patientes dont les histoires étaient toutes remarquables.  Convaincu de l’énorme potentiel de la méthode pour libérer l’esprit de traumatismes, il décida de se former, ainsi que son équipe du Trauma Center, afin d’inclure le neurofeedback dans son travail de thérapeute.

Lorsque mes clientes, présentant un syndrome de stress post-traumatique, sont venues me voir pour la première fois, à la suite de leur lecture de ce livre (ou bien à la suite de leur écoute de la conférence du docteur Bessel van der Kolk en septembre) j’ai été très transparente.  La méthode de neurofeedback qu’elles s’apprêtaient à découvrir était radicalement différente de celle décrite dans le livre.

Le neurofeedback dynamique

La méthode de neurofeedback dit ‘dynamique’ que je pratique a été conçue dans le souci de prendre en compte la nature dynamique du système nerveux central, par les algorithmes choisis pour traiter les signaux électriques, et également dans celui d’en faire une utilisation simple, accessible à tous et sans risque d’effet secondaire.

Lors des séances de neurofeedback dynamique, vous êtes confortablement installé chez un praticien ou bien même chez vous. En plaçant 2 capteurs sur le cuir chevelu et 3 clips sur les oreilles, le système enregistre et analyse en temps réel les signaux émis par l’activité électrique de votre cerveau pendant l’écoute d’une musique ou le visionnement d’un film. Simultanément, le logiciel de neurofeedback se charge de détecter tous les changements dans l’activité électrique de votre cerveau et de vous en faire part par une brève interruption de son. C’est cette pause du son qui représente un ‘feedback’ (un retour d’information) sur votre propre fonctionnement. Ainsi alerté sur ce qu’il vient de faire, le cerveau est encouragé à mieux s’auto-réguler et à se diriger vers un mode de fonctionnement plus confortable, détendu et efficace.

Bien informées et la première séance passée, mes clientes ont décidé de poursuivre l’expérience.  Après quelques séances, l’une d’entre elle, thérapeute spécialiste en EMDR, a même décidé de se former et d’inclure ce merveilleux outil dans sa pratique.

Le syndrome de stress post-traumatique (SSPT)

Astrid[3], la première cliente m’ayant parlé du livre, souffrait d’un syndrome de stress post-traumatique (SSPT) très bien identifié. Depuis qu’elle avait subi un choc émotionnel, trois ans auparavant, elle dormait très mal.  Elle était au bout du rouleau lorsqu’elle vint me voir pour la première fois.  Au bout d’une dizaine de séances son sommeil est redevenu complétement ‘normal’ même dans un environnement stressant.  Quand bien même, il lui arrive d’ouvrir un œil de temps à autre, son cerveau, en quelques secondes, fait un rapide tour d’horizon, constate qu’il n’y a pas lieu de se lancer dans des ruminations inutiles et elle se rendort.

Au début de l’entrainement, elle a senti que son sommeil, toujours perturbé, était néanmoins plus réparateur.  Moins fatiguée et irritée, encouragée par ses ressentis positifs, elle a redécouvert son goût pour la musique et s’est remis à écouter de la musique.

Je peux témoigner qu’elle se sent d’autant plus soulagée et heureuse de se sentir libérée de ses insomnies qu’elle est aujourd’hui enceinte de 3 mois. Ne prenant cependant pas les choses pour acquises et souhaitant avoir une grossesse aussi sereine que possible, elle a décidé de poursuivre l’entrainement une fois par mois.

Pour Clara, la deuxième cliente m’ayant consultée suite à sa lecture du livre, il n’y a pas de doute. Selon elle, c’est bien l’entrainement de neurofeedback dynamique qui lui a permis de tomber enceinte pour la 2 éme fois.

Clara voulait tester cette méthode car il lui arrivait d’éclater en quelques secondes dans une rage incontrôlée qui disparaissait aussi vite qu’elle apparaissait particulièrement dans des situations d’incompréhension avec son époux.  Même si ces crises n’étaient pas très fréquentes, en tant que Maman d’une fillette d’un an et demi et épouse aimante, elle ne voulait plus rentrer dans cet état dans lequel elle ne se reconnaissait pas. Elle soupçonnait bien que cette colère excessive provenait d’un traumatisme lié à un comportement de sa mère lorsqu’elle était petite.  Ne sachant pas quoi faire de cette information et voulant avancer sur ce sujet, elle décida de faire une dizaine de séances.  Très disciplinée, elle venait régulièrement s’entrainer et était ravie de l’apaisement qu’elle ressentait et remarqua, effectivement, qu’elle gérait mieux ses émotions.

Lors de sa 7ème séance, en décembre dernier, elle m’informa qu’elle se sentait un peu fatiguée.  Et pour cause ! Elle ne résista pas à l’envie de m’annoncer, bien avant les 3 mois ‘fatidiques’, qu’elle était enceinte. C’est ainsi que j’ai appris qu’elle et son mari avaient eu recours à une fécondation in vitro pour concevoir leur premier enfant.  Depuis le mois de juin, son mari suggérait que le moment était venu de prendre RV avec les médecins pour une deuxième grossesse. Début novembre, quelques semaines après le début de son entrainement, elle lui annonça triomphalement que le bébé était en route naturellement !

Très récemment, ce sont des recherches sur internet qui ont conduit un jeune capitaine de l’armée à venir faire des séances avec moi.  Depuis, qu’il a subi une blessure de guerre il y a huit ans, il souffre d’un syndrome de stress post-traumatique qui inclut un certain nombre de préoccupations tels qu’une grande fatigue, des troubles du sommeil, de l’humeur, de l’anxiété et une consommation excessive d’alcool.  Ce jeune militaire avait pu faire une dizaine de séances 2 ans auparavant et avait beaucoup apprécié la détente qu’il avait alors ressenti.  Muté ailleurs il n’avait pas pu continuer son entrainement.

Se rendant bien compte que l’entrainement précédent n’avait pas été suffisant pour établir de changements durables, il a repris les choses en main en venant me voir.  Lors de la deuxième séance, il m’explique que les 5 jours qui avaient suivi la première s’étaient très bien déroulés.  Il s’était senti beaucoup plus réceptif et réactif dans son travail, avait pu consommer ‘normalement’ de l’alcool entre amis (son épouse avait même été étonnée de réaliser qu’elle n’avait pas eu besoin de cacher les bouteilles de vin ouvertes pendant le week-end, ce qu’elle avait pris l’habitude de faire !) et la ‘boule’ au ventre qu’il avait lors de la première séance avait disparu.  Cet état de mieux être est retombé le 6 ème jour et il était soulagé à l’idée de faire sa 2 éme séance.

Comme le résume si bien le docteur van der Kolk, le neurofeedback est une méthode aussi enthousiasmante qu’innovante qui contribue considérablement à se sentir pleinement vivant et présent à chaque instant.

 

[1]Pierre Janet est une figure majeure de la psychologie française du XIXe siècle.

[2]Fisher a énormément contribué à la diffusion du neurofeedback grâce son livre Neurofeedback in the treatment of developmental trauma, Norton, 2014.

[3]Les prénoms ont été changés