NEUROFEEDBACK NEUROPTIMAL® ET CHIMIOTHERAPIE

Certains agents chimio-thérapeutiques peuvent affecter la façon dont le cerveau fonctionne, c’est pourquoi il n’est pas rare que des personnes ayant subi une chimiothérapie thérapie éprouvent des troubles de la mémoire et de la concentration. On parle alors parfois de « chimio-cerveau » ou de « fatigue mentale »

Même si on ne sait pas exactement comment la chimiothérapie affecte le cerveau, certaines personnes :

  • Ont des problèmes de mémoire à court terme : elles ne se souviennent pas, par exemple, où elles ont mis certains objets, du sujet de conversation ou de numéros de téléphone
  • Sont incapables de résoudre des problèmes d’arithmétiques simples
  • Sont facilement distraite
  • Se fatiguent rapidement lorsqu’elles font des activités qui ont recours aux fonctions intellectuelles

Une étude menée en 2013 par la fondation de Recherche Appliquée sur le Cerveau de l’Ohio et publiée par une revue professionnelle de recherche Integrative Cancer Therapies montre que le programme d’entrainement cérébral de neurofeedback NeurOptimal® inverse les symptômes de déficience cognitive chez plus de 90 % des patientes testées.

Point de départ et hypothèse de l’étude :

La déficience cognitive, observée chez un très grand nombre de femmes ayant survécu un cancer du sein et ayant subi une chimiothérapie, peut persister des années durant pour certaines d’entre elles.  Bien que des stratégies compensatoires sont souvent suggérées, aucune intervention restauratrice n’a encore été identifiée.  Le but de l’étude a été d’examiner la faisabilité du neurofeedback NeurOptimal® et son efficacité potentielle pour réduire la déficience cognitive ainsi que la fatigue, les troubles du sommeil et les symptômes psychologiques qui l’accompagnent généralement.

Description de l’étude :

Cette étude prospective s’est étendue sur une période 6 mois avec une période de contrôle suivi d’une période d’active intervention. Les participantes étaient des femmes ayant survécu un cancer du sein (n=23), 6 à 60 mois après leur chimio thérapie et ayant constaté une déficience cognitive.

Méthode :

4 auto-évaluations pour mesurer les résultats.  (FACT- Cog, Functional Assessment of Cancer Therapy – Cognitive function. FACIT-Fatigue, Functional Assessment of Chronic Illness Therapy – Fatigue. PSQI, Pittsburg Sleep Quality Index, BSI-18, brief Symptom Inventory) furent données 3 fois durant une période de 10 semaines sans entrainement, 3 fois durant une période de 10 semaines d’entrainement (20 séances) et 1 fois 4 semaines après la période d’entrainement.

Résultat : Les 23 participantes ont bien suivi et achevé l’étude démontrant ainsi la faisabilité du neurofeedback NeurOptimal® sur cette population. Initialement, l’échantillon de population de cette étude a démontré un dysfonctionnement significatif dans toutes les mesures en comparaison avec les normes de la population générale. Les mesures répétées ANOVA ont révélé des améliorations très significatives (P<  0,001) sur les 4 mesures d’évaluation cognitive, sur l’échelle de la fatigue, sur les 4 échelles psychologiques (somation, dépression, anxiété et l’index de sévérité globale) ainsi que sur 3 des 8 échelles du sommeil (qualité, dysfonctionnement diurne et global).  Les améliorations ont été observées de manière progressive pendant la période de l’entrainement et ont été maintenues lors de la période de suivi.  Les tests de suivi, ont montré que les mesures de cette population ne différaient plus de manière significative en comparaison à une population normale.

Conclusions : Les données de cette étude même limitée suggère que le neurofeedback NeurOptimal® a le potentiel de réduire les séquelles cognitives et émotionnelles d’une chimio thérapie ainsi qu’améliorer la qualité du sommeil et la perception de la fatigue.

Référence :

https://neuroptimal.com/research/#1468956588766-498e71d1-b009