LA RECHERCHE ET LE NEUROFEEDBACK NEUROPTIMAL®

Un état des lieux de la recherche chez Zengar (la société créée par les concepteurs du neurofeedback NeurOptimal®)

 

Jusqu’à présent les concepteurs de la méthode, les Docteurs Val et Susan Brown, ne souhaitaient pas s’impliquer dans l’élaboration de protocoles de recherche, ni dans celle d’études pilotes sur les effets du neurofeedback NeurOptimal®. Tout d’abord, l’entrainement avec le système NeurOptimal® n’étant pas un traitement, il n’a pas vocation à résoudre de troubles particuliers.  Il n’était donc pas question de mettre l’accent sur les effets bénéfiques de la méthode sur telle ou telle condition en particulier.

De plus, la société Zengar n’avait pas les ressources humaines nécessaires pour s’impliquer dans de tels projets, ni encore moins ne souhaitait apporter son soutien financier afin de préserver son impartialité.  Il a même été longtemps reproché au Dr. Val Brown ne pas encourager de telles études.

Néanmoins, comme en atteste le site (www.neuroptimal.com) un certain nombre d’initiatives ont été prises par différents praticiens. La seule étude à avoir été publiée jusqu’ici est celle portant sur les effets du neurofeedback NeurOptimal® sur les déficiences cognitives observées à la suite d’une chimiothérapie (avril 2013).

Aujourd’hui, l’évolution de la société est telle que depuis un an, Zengar peut compter sur l’active implication d’un directeur de la recherche au sein de son équipe.

Le rôle du Dr. John Gillard est de soutenir et de superviser l’élaboration de protocole de recherche ou celle d’études pilotes afin que ces travaux puissent être publiés. Il conseille sur la méthodologie, le recrutement, la collecte des données, l’intervention, les outils d’analyse et les demandes de validation. Le but du Dr. John Gilard est d’accroitre l’aura et la crédibilité du neurofeedback NeurOptimal® au sein de la communauté scientifique.

Afin qu’une étude pilote soit rigoureuse il est nécessaire de former un groupe de contrôle qui ne s’entraine pas et un groupe avec une exposition fictive, c’est-à-dire un groupe à qui reçoit des séances de neurofeedback mais dont les interruptions de musique sont complètement aléatoires et sans lien avec l’activité cérébrale de la personne.  Dans la nouvelle version du système, Val Brown a mis en place deux possibilités de faire de telles séances.

Lors de la conférence biannuelle du neurofeedback NeurOptimal® de mai 2018 ont été présentées deux études pilotes particulièrement intéressantes et rigoureuses. Une étude portant sur les effets du neurofeedback sur 109 enfants autistes en Thaïlande et l’autre sur des personnes souffrant d’acouphènes.  Dans les 2 cas une demande de validation a été faite pour pouvoir réaliser chacune de ces études à plus grande échelle et permettre leur publication.  A également été présenté de façon scientifique une étude pilote sur les effets du neurofeedback sur les neurotransmetteurs et le niveau de cortisol de personnes ESPT.  Malheureusement, les résultats de l’étude sont limités par un échantillon de population trop peu élevé.

D’autres passionnants projets de recherche sont en cours :

  • En Thaïlande, une demande d’autorisation a été demandée afin de faire une nouvelle évaluation à plus grande échelle de l’efficacité du neurofeedback NeurOptimal® sur des personnes présentant un trouble du spectre de l’autisme.
  • En Angleterre, une étude pilote sur l’efficacité potentielle de la méthode sur des délinquants atteints de troubles mentaux est également en cours de préparation.